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INTERVIEWS

 

Eric Bruno-Mattiet alias Boule, s'occupait du fanzine papier METAL ACTION en 1986. Il revient à notre demande sur cette époque, en répondant à nos questions avec passion et humour. Une interview réalisée par Shreut en Décembre 2008, et qui nous en apprend un peu plus sur les coulisses d'un fanzine et sur ces personnes qui œuvraient bien souvent dans l'ombre, avec pour seuls outils leur passion.

 

- Merci à toi de répondre à nos quelques questions. Peux-tu te présenter ?

Dans le monde (ultra privilégié) des gens qui me côtoient de près, je suis connu comme étant « Boule ». C’est avec ce diminutif très répandu que je signais les articles du fanzine « METAL ACTION » au milieu des années 80 dans la région Grenobloise.
Aujourd’hui j’ai 40 ans (tout juste !) et grâce à toi, je vais faire un petit voyage dans le temps pour me remémorer la divine époque de ma jeunesse métallique !


- Quand es-tu tombé dans la marmite hard-rock ?
A l’adolescence, comme beaucoup, sauf que pour la plupart c’est une passade, et pour certains d’entre nous, ça reste une empreinte indélébile. On commence par écouter les trucs de l’époque (avec un voisin, car je n'avais pas de grand frère pour m’entraîner). On écoutait les premiers albums d’ IRON MAIDEN, les nouveaux albums d’AC/DC (que les « anciens » dénigraient parce qu’il n’y avait plus Bon Scott) et puis, pour ma part, très vite une passion pour TRUST, à cause des textes que je comprenais et qui étaient engagés, (et venant d’un milieu très politisé et l’étant toujours) ça me parlait vraiment ! Ensuite, ce fut très vite l’enchaînement vers des groupes moins connus comme le 1er EP de METALLICA, l’album de SLAYER… des courants extrêmes comme VENOM…
Et la curiosité à fait le reste… c’était vraiment passionnant à l’époque d’essayer de dénicher un groupe inconnu, ou d’attendre devant son disquaire l’arrivée du carton contenant le nouvel album d’un groupe comme METALLICA (celui de « Ride the Lightning » par exemple… c’est du vécu !) découvrir la pochette en même temps que lui, être le premier à l’acheter et foncer à la maison pour l’écouter ! Ou bien de tomber sur un groupe que personne ne connaissait et qui deviendrait un must ! (ça m’est arrivé rarement, mais avoir acheté en import la première K7 de DREAM THEATER quelques années plus tard fait partie de ces petites fiertés (toutes relatives) d’un dénicheur amateur de perles rares !

- Comment est né METAL ACTION ?
C’était un enchaînement logique, j’ai rencontré des gars dans ma petite ville qui eux aussi fouinaient à la FNAC et chez les disquaires indépendants pour trouver de nouveaux trucs à écouter, sauf que eux, ils avaient plus de moyens financiers et donc, pouvaient se permettre de se faire une collection vinylique assez extraordinaire, avec des imports US ou Japonais… enfin bref, c’est avec eux que j’ai sympathisé, et l’un d’eux (Yack) à lui-même sympathisé avec le groupe Grenoblois NIGHTMARE (il deviendra par la suite un de leurs roaddies) et c’est par ce biais là qu’est né METAL ACTION.
Sans vouloir dévoiler un secret (il y a prescription), c’est Yves Campion (le bassiste de Nightmare) qui à créé ce fanzine, et qui cherchait une équipe pour s’en occuper (lui-même ne voulant pas intervenir directement dedans). On s’est alors laissé convaincre de reprendre le flambeau, et bien nous en à pris !

- Combien étiez-vous de rédacteurs ? Quels étaient les moyens du bord ?
Tout à commencé chez YACK dans l’appartement de ses parents que le bureau à été constitué. Hervé à été élu rédacteur en chef, et moi simple scribouillard ! Tout ça à plus ou moins volé en éclat dès le 1er numéro, et on s’est retrouvés à 3 parts égalitaires (plus Yves, l’homme de l’ombre au tout début, ainsi que quelques collaborateurs externes occasionnels) à concocter et rédiger les numéros. On essayait de palier notre inexpérience avec une mise en page originale et attrayante, à base de frises, de dessins humoristiques, de signes distinctifs entre les différentes rubriques…
On n’avait en tout et pour tout qu’une machine à écrire, des lettres A7 qu’on achetait par wagons, et notre envie de faire…
Plus tard (vers le N° 4), on a trouvé un local (une chambre de bonne glaciale). J’ai déniché une machine à écrire électrique (le bonheur !) et on commençait sérieusement à recevoir du matériel, non plus seulement des groupes eux-mêmes, mais des maisons de disques… Un cap avait été franchi !
Bon, j’ai vraiment l’air d’un ancien combattant là, mais maintenant que chacun à un ordi, voire 2, nous, on était vraiment à l’âge de pierre !

- Peux-tu nous relater les différentes étapes allant jusqu’à la parution d’un fanzine ?
Au tout début, on cherchait dans les groupes qui nous plaisaient, ceux sur lesquels on pouvait écrire quelque chose ; les fanzines sont souvent consacrés aux jeunes groupes, car la presse nationale elle, a les moyens de faire des interviews de grands groupes avec des photos monstrueuses, donc, on ne pouvait pas lutter (aucun fanzine de l’époque d’ailleurs… sauf HARD FORCE qui était devenu un magazine). On achetait donc toutes les nouveautés et on écoutait un maximum de trucs. On se procurait des magazines français et étrangers (même le BURN Japonais… illisible hormis les adresses !) pour trouver des adresses de groupes inconnus et les contacter afin de recevoir une démo, des infos… La poste à fait du bénéfice avec nous ! Concernant les groupes dont on avait déjà l’album ou les albums, chacun d’entre nous contactait les groupes qu’il voulait, et on essayait d’avoir des bios, des photos… Quand le contact passait, et que le groupe nous semblait mériter une place, on envisageait une interview.
On se réunissait ensuite pour voir le matériel dont chacun disposait, et on entamait des discussions de marchand de tapis pour essayer de placer ses articles, interviews, chroniques, billets d’humeurs… C’était pas mal de boulot, mais on était passionnés. Faire les mises en page prenait du temps. On faisait chacun la notre au départ, puis je m’en suis occupé de plus en plus. On n’avait pas toujours les photos pour illustrer ce qu’on voulait, alors il fallait les acheter soit à des photographes qui avaient pignon sur rue (qui bossaient pour les magazines, comme Bertrand ALLARY), soit à des photographes amateurs rencontrés lors de concerts.
Ensuite venait la mise en page définitive sur des planches contact à base de collage, et on apportait tout cela chez un imprimeur qui nous photocopiait le tout en un nombre d’exemplaires conséquent.
Puis venait la phase finale. On essayait de le vendre et on envoyait systématiquement un exemplaire à chaque groupe figurant dans le numéro sortant, ainsi qu'un exemplaire aux maisons de disques, car il était essentiel (selon moi) de montrer qu’on n’était pas des charlots qui sortions juste un numéro pour recevoir gratuitement des disques, mais qu’on s’inscrivait dans la continuité d’une action.
L’avenir nous à démontré que ce n’était pas facile de tenir longtemps comme cela… Assez vite, mes acolytes ont lâché l’affaire et je me suis retrouvé à faire l’essentiel du travail, pour finir par être le seul et l’unique élément rédactionnel sur la fin.

- Te souviens-tu de ta toute première interview ?
J’hésite entre deux… peut être le groupe Allemand RAILWAY… mais, tout compte fait, je crois bien que c’était HELLOISE un groupe de Hard FM (mais de qualité !) qui était Hollandais si je me souviens bien ! Cette interview, j’ai d’ailleurs réussis à la caser dans un fanzine US (POWERSLAVE) avec lequel j’ai collaboré par la suite…

- Les groupes étaient-ils facilement abordables ? Etiez-vous directement contactés par des maisons de disques ou les groupes, ou bien alliez-vous au charbon tout seul ?
Comme je l’ai déjà suggéré précédemment, ça dépendait vraiment d’un groupe à l’autre ! Il était pour nous quasiment impossible de contacter des groupes ayant pignon sur rue pour en obtenir une interview (à part en les rencontrant directement comme pour QUEENSRYCHE ou DOKKEN…), mais ça ne m’est jamais arrivé personnellement pour un groupe étranger.
Alors, on contactait des groupes moins connus, mais là aussi c’était jamais gagné d’avance ! En même temps, ils devaient être assez sollicités, ou certains pensaient qu’un fanzine Français ne pouvait rien leur apporter… Qui sait ?
Je me souviens d’un groupe américain : HADES pour ne pas le citer, qui à répondu de façon laconique à l’une de mes sollicitations pour recevoir leur matériel promotionnel : « pourquoi votre gouvernement a-t-il refusé qu’on survole son territoire ? ». Réponse surprenante qui en fait se référait au refus de Mitterrand de voir les avions Américains survoler la France pour aller bombarder la Lybie de Khadafi… c’était en 86, je crois…
J’ai fini par recevoir leur 45 tours après avoir fait, à mon tour, une réponse argumentée (et finalement convaincante), mais c’était assez bizarre ce télescopage entre la politique international et le heavy métal ! Je ne m’attendais pas vraiment à ça !

- Tu as fait de longues interviews avec Anthracite, Titan, High Power ou encore ADX, te souviens-tu de ces moments ?
En fait, les interviews dont je me souviens le plus, sont effectivement celles d’ANTHRACITE, parce qu’elle à été réalisée par téléphone, et que ça a duré assez longtemps. Celle de SORTILEGE, car elle aussi à été faite par téléphone (avec Didier, qui travaillait alors dans un magasin d’articles de sport, et qui était sur son lieu de travail !). Je ne te dis pas les notes de téléphone et le « remontage de bretelle familial » qui a suivit !
Et puis évidemment Trust (interview faite en vis à vis avec le groupe au complet dans les loges, et qui n’a paru que dans un fanzine Italien avec lequel je collaborais aussi sur la fin).
Je crois que ce sont celles qui m’ont vraiment marquées parce que j’aimais vraiment ces groupes, surtout les 2 derniers cités.
Maintenant que j’y pense, les mecs de Loudblast étaient vraiment sympa eux aussi… c’était à l’époque de leur 1er album… ils en ont combien maintenant ?

- Tu as également été un témoin privilégié des premiers balbutiements de Nightmare…
Ce n’est pas vraiment exact. J’ai bien connu le groupe (surtout Yves, pour les raisons citées précédemment), mais je ne peux pas dire que j’ai assisté aux balbutiements ! Je les ai connus lors de la sortie du second album, et on a sympathisé avec eux, même si Jo (batteur à l'époque), je ne le voyais que rarement. Mais avec Yves ou Nico, on à fait des fêtes assez phénoménales, y compris avec leurs roadies de l’époque, notamment « Sauvage » et « Attila » (salutation à eux s’ils lisent un jour ces lignes) et on les accompagnait souvent en concerts (date mémorable à Chambéry dans un festival avec ADX, BRONX… ou encore à Grenoble avec DYGITALS) et on a suivit les déboires de la séparation, puis la re-formation, l’arrivée d’un chanteur écossais (une perle niveau vocal)… Enfin tout cela était vraiment sympa à vivre…

- Un des grands moments de l’histoire de Métal Action est le voyage à Bayonne en 1986 pour le Sun Festival peux-tu nous en parler ?
Yack était le seul à avoir le permis à l’époque, et c’est avec la voiture de ses parents qu’on a décidé de traverser la France à 5 pour ce festival ! On était en train de mettre au point le N° 2 et ce fut une sacré expédition ; très mal préparée, mais à 17-18 ans tu te dis… On y va on verra bien sur place !
Résultat, on est arrivés crevés, sans avoir dormi la veille, sans back stage (sauf une accréditation pour notre illustrateur qui tenait le rôle de photographe) et on s’est retrouvés à assister au festival en simples spectateurs ; épuisés quand les derniers groupes sont rentrés sur scène ; mais c’était un lieu magique dans les arènes de Bayonne. Avec des prestations, certes inégales (je vous laisse vous reporter à l’article de l’époque ICI), mais avec des rencontres aussi ! C’est là qu’on à sympathisé avec un mec du fanzine Wiplash, qui deviendra par la suite un éminent journaliste (à Enfer je crois… A moins que ce ne soit Hard Force…).

- Tu as donc interviewé pas mal de groupes américains (mais pas Manilla Road quelle faute de goût !) : Sacred Blade, Siren ou encore les fabuleux Liege Lord. Comment se passaient ces entretiens ?
Mais on les a contacté ces Manilla Road, c’est pas ma faute s’ils ont pas daignés nous répondre !!! Bon, sans rire, les interviews de groupes étrangers se faisaient par courrier. J’ai une affection particulière pour Liege Lord, parce que non seulement c’est un des premiers groupes qui m’a personnellement répondu, mais il s’est noué un contact assez génial avec Matt VINCI (le bassiste) qui fait qu’on s’envoyait régulièrement des courriers. Il me noyait de photos live, ou en répétition, et surtout, il m’a mis en relation avec son pote qui faisait un fanzine lui aussi (Powerslave… d’une autre qualité que la notre !) et avec qui j’ai collaboré un certain temps, avant de collaborer avec un second (malheureusement trop extrême dans le death), qui lui s’appelait The Wild Rag !
Pour les autres groupes, c’était assez routinier. Comme tu peux le constater, les questions n’étaient pas très originales ni recherchées… Les réponses, elles, comme celles par exemple de Sacred Blade étaient parfois assez déstabilisantes !!!

- Y-a-t-il des artistes ou groupes que tu regrettes de ne pas avoir pu rencontrer ?
Pleins ! Queen, Metallica, Rush (meilleur groupe du monde quand même !)... Mais je crois que j’aurai été un peu bloqué par la difficulté de la tâche… rien que pour Trust, faut voir les barrages à passer au niveau sécurité, entourage…
J'étais nettement plus à l’aise avec les groupes français (barrière de la langue oblige) et si on en reste à ce niveau là, je crois que j’aurai bien aimé rencontrer BLASPHEME… C’était un peu les « rivaux » de SORTILEGE à l’époque. D’ailleurs, je regrette de n’avoir vu ni l’un ni l’autre en concert à cette fastueuse époque de la fin des années 80.

- Les 3 derniers numéros du fanzine sont vraiment de grande qualité. Malgré tout, METAL ACTION s’arrête au N° 7. Pourquoi ?
Merci. Mais comme je l’ai dit plus tôt, je me suis retrouvé seul à tout gérer sur la fin, et ça devenait trop lourd. En plus de cela, je m’occupais du groupe THALIA, et ça ne me laissait plus beaucoup de temps pour mes études… Fallait faire un choix, et c’est vers le « management » qu’est allé ma préférence. C’était dommage de laisser tomber METAL ACTION après tout ce qu’on avait construit. On avait réussi à devenir crédibles. On recevait des encouragements de groupes et de labels, qui trouvaient le résultat plutôt de bonne qualité. Et à revoir les numéros aujourd’hui, je dois reconnaître que ça tenait la route sur la fin (si on exclu les fautes d’orthographe).
Mais continuer avec une autre équipe n’était pas envisageable non plus.

- Après le fanzine, tu continues à manager le groupe Grenoblois très prometteur THALIA. Comment les as-tu rencontré et pourquoi décides-tu de les prendre en main ?
Par charité chrétienne évidemment ! Non, en fait, mon Juge d’Application des Peines m’a fait choisir entre ça et 10 ans de cabane ! Après une longue hésitations, j’ai opté pour 10 ans de management d’un groupe de Hard Rock Mélodique !
Je connaissais Toph (batteur) et Zo (bassiste) parce qu’on était dans le même collège. Ils ont trouvé 2 frères guitaristes d’une petite ville d’à coté et ont commencé à répéter alors que nous on commençait METAL ACTION. Sans vouloir refaire tout l’historique, et pour résumer, je leur ai proposé mes services pour aider à la promotion de leur première démo, étant donné que j’avais pas mal de contacts et que je savais un peu m’y prendre (ayant un pied dans chaque camp) pour contacter les fanzines et les radios. Puis de fils en aiguilles, je me suis chargé non seulement de la promo, mais aussi de répondre aux courriers et aux interviews (avec leur bienveillante attention) puis (et là c’était moins drôle) de trouver des concerts !
Je l’ai fait d’abord par ce que c’était des copains, mais aussi et surtout par la suite, parce que j’aimais vraiment beaucoup ce qu'ils faisaient ! Quand dans la bio on notait que les influences étaient entre Rush, Kings’X ou Queensryche... ça pouvait paraître prétentieux, et pourtant on nous a dit plus d’une fois que c’était tout à fait ça !
Enfin, tout cela est une longue histoire qui mériterait une autre interview, mais cette longue histoire à créé une très forte amitié entre nous, et c’est, je pense, souvent le cas pour les groupes qui ont connus les galères des dates provinciales… ou à l’étranger.

- Outre le fanzinat et le management, tu as tâté aussi de l’organisation de concerts avec Tokyo Blade notamment…

Bon, je t’arrête tout de suite ! Après m’avoir fait des compliments sur METAL ACTION et THALIA tu cherches à m’énerver, c’est ça ?
Ce fut une regrettable méprise que de se lancer dans cette organisation... La seule satisfaction que j’ai c’est de ne pas avoir lancé moi-même mes acolytes dans cette aventure ! Au contraire, j’ai maintes fois tiré les sirènes d’alarmes. Selon quoi c’était vraiment très casse gueule de se lancer la dedans, mais bon… j’ai suivis et voilà... ça reste avec le recul un souvenir dont on rigole encore.
En fait, le manager de FINE et d’un autre groupe (dont le nom m’échappe) cherchait des volontaires pour organiser dans le plus de villes possible l’accueil de Tokyo Blade pour jouer avec son groupe. On s’est finalement proposés pour organiser au CCO de Villeurbanne (banlieue de Lyon, et loin de chez nous !) le passage du groupe en région Rhône Alpes. Le groupe Lyonnais HITCHHIKE, qui résidait quasiment au CCO, devait assurer la venue d’un public minimum, en échange d’une prestation en première partie.
Sauf que, au final, le public n’était pas au rendez-vous, la promotion ayant été quasi nulle. Et bien que l’on ai reçu de façon très correcte les groupes (2 cuisiniers assuraient la bouffe), l’ambiance était très tendue, et au final, on s’est retrouvé en débit de 15 000Frs environ ! La catastrophe !


- Tu n’écoutes plus de métal maintenant, mais avec le recul, quel regard portes-tu sur ces années (sans internet, sans blogs et sans myspace…). Que retires-tu de cette expérience ?
Comme tu y vas l’ami ! Qui te dis que je n’écoute plus de métal ? Bon, c’est vrai j’ai bien décroché par rapport à l’époque ; mais j’ai quand même écouté (et bien apprécié) le dernier Metallica et le dernier Guns and Roses… je regarde encore régulièrement des vidéos de concerts de Rush, Linkin’ Park ou Red hot… Et j’ai carrément craqué sur un groupe découvert par hasard : Skindred ! (le morceau "Nobody"… ça tue !).
C’est vrai que je ne suis plus à la page, que ma palette d’écoute s’est véritablement élargie à des choses que j’aurai dénigré à 20 ans… mais c’est l’âge et peut-être aussi un trop plein d’écoute de choses plus ou moins bonnes qui m’a fait choisir de me concentrer que sur quelques groupes.
Sinon, concernant le regard que je peux avoir aujourd’hui ; c’est grâce à toi (et à Pascal) que j’ai un peu replongé dans cette aventure qui reste avant tout une super expérience. Ne serait-ce que grâce aux liens qu’elle à créée entre nous (les membre de METAL ACTION et de THALIA). C’est évident qu’avec les moyens disponibles aujourd’hui, ça n’a plus rien à voir (et heureusement d’ailleurs). Les choses sont beaucoup plus faciles, mais il y a aussi beaucoup plus de « concurrence », de choix à faire entre les groupes, qui ont à leur disposition des tas d’outils pour se faire connaître.
Ce foisonnement de matière première ne rend pas les choses plus simples si j’en crois Thierry (devenu guitariste professionnel au sein de PATCHWORK) et Toph (qui tourne aussi avec son groupe SOFT).
Quant au niveau des fanzines d’aujourd’hui, je n’en connais pas. Je ne sais pas ce qu’ils valent, comment ils travaillent, ni quels sont leurs rapports avec les labels et les groupes. Je ne peux donc pas comparer.

Merci à toi pour ta gentillesse et ta disponibilité...

 


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