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CHRONIQUES |
Après des années de galère et même un split, Lonewolf était enfin parvenu en 2000
à graver pour la postérité son premier opus "March into the arena".
Malgré le manque de moyens, cet album initial a cependant ouvert quelques portes
au groupe avec notamment une première partie de Grave Digger en France et un
festival en Grèce pour ce qui constituera le début d’une vraie idylle avec les
métalleux hellènes.
Un changement de guitariste soliste plus tard (Damien Capolongo prenant la place
de Mark Aguettand) les loups isérois sont donc de retour en 2003 avec "Unholy
paradise", leur deuxième album studio.
Un premier bon point pour cette galette est sa superbe pochette signée
JP
Fournier, un artiste qui a entre autres, œuvré pour Avantasia, Edguy ou
Immortal.
En ce qui concerne la musique, on ne note pas de révolution de palais au pied
des Alpes, le groupe poursuit dans un style heavy metal solide, basé sur une
configuration très traditionnelle mais qui a fait ses preuves dans le genre : 2
guitares, basse et batterie.
Et évidemment il y a la voix de Jens Börner, rauque, grave, qui à elle seule
affirme la personnalité du combo et lui permet de se démarquer de la meute des
concurrents évoluant dans ce style largement représenté dans le paysage
métallique.
Pour ce qui est de l’inspiration, là aussi pas de changement majeur. Les loups
puisent toujours leur inspiration dans la NWOBHM chère à tous les fans du Iron
Maiden période Paul DiAnno ("Wild and free") et chez les meilleurs
représentants du métal d’Outre Rhin dont bien sur Running Wild ("Behind the
cross") mais aussi le Helloween des débuts ("Stronger than evil").
Pour ce qui est du travail de composition, le leitmotiv semble clair :
simplicité et efficacité.
Et il faut dire que les Lonewolwes réussissent parfaitement leur entreprise à
grands coups de riffs heavy, de gimmicks de guitares mélodiques et de refrains
fédérateurs déclamés par des chœurs virils.
Comment ne pas lever le point en hurlant à l’écoute d’un "S.P.Q.R.", d’un "Phantomride" ou d’un
"Wild and free" certes simpliste mais taillé pour la
scène.
Et comment rester insensibles devant cet hymne heavy metal qu’est le titletrack
"Unholy paradise", qui en plus d’un refrain fédérateur et d’un pont taillé pour
faire headbanguer les premiers rangs, se voit doté d’un solo de Damien Capolongo
à l’efficacité mélodique redoutable.
Le nouveau venu s’en sort d’ailleurs remarquablement bien dans un style qui
évoque souvent celui de Dave Murray ou Adrian Smith ("Snake in eden") et
preuve de sa bonne intégration : il cosigne deux titres sur l’album.
A ce sujet, il convient d’ailleurs de signaler la part prépondérante prise par
Dryss Boulmédaïs qui contribue à l’écriture de 6 titres sur les 10 que contient
l’album.
Mais sa contribution ne s’arrête pas là, et si la production n’est pas
exceptionnelle, le mix lui se révèle suffisamment bon pour que tous les
instruments soient audibles distinctement et en particulier la basse.
Son jeu qui rappelle tour à tour Markus Grosskopf ou Steve Harris, se révèle à la fois heavy et subtil et constitue un vrai point fort de l’album, que ce soit pour
appuyer les rythmiques en compagnie de Félix Borner ("1789", "Snake in
eden") ou pour souligner un passage mélodique ("Behind the cross").
Avant de conclure, j’aimerai mettre en lumière le dernier titre de l’opus "Erik
the red", un morceau relativement long, à l’intro épique, au refrain excellent et
aux parties instrumentales en guitares harmonisées qui constitue à mon sens une
réussite totale.
Tant musicalement que dans sa construction, cette compo respire l’influence d’Iron
Maiden et ce jusque dans la démarche qui consiste à lui faire clore l’opus.
Et croyez moi, cette fin est de toute beauté avec ce titre un tantinet original
pour Lonewolf et qui se révèle un des tous meilleurs, si ce n’est le meilleur de
l’album.
Globalement vous l’aurez donc compris, "Unholy paradise" s’inscrit dans la
droite lignée de son prédécesseur "March into the arena" et propose un heavy
metal traditionnel à fortes réminiscences britanniques et germaniques.
Les morceaux sont plutôt simples dans leurs structures, mais grâce à leurs
refrains fédérateurs, ils se révèlent d’une efficacité redoutable et bien
souvent taillés pour la scène.
A ces caractéristiques s’ajoute un titre plus ambitieux comme "Erik the red", à
la dimension plus épique, qui tend à prouver que Lonewolf est en mesure de
proposer plus qu’un simple heavy traditionnel, ce qui est plutôt rassurant pour
les futures sorties.
C’est d’ailleurs ce dernier point qui me fait préférer ce "Unholy paradise" à
"March into the arena" et en conséquence, si vous avez aimé le premier album de
la meute, je ne saurai que vous conseiller de jeter une oreille à cette deuxième
galette.
Pour finir de vous convaincre, sachez que ce deuxième CD a permis au groupe de
tourner avec des artistes de la trempe de Sabaton, Paul Di'Anno ou encore Grim Reaper, et de se rendre dans de nombreux pays européens, ce qui n’est quand même
pas donné aux premiers venus. |
Chronique par
Lolo36
Mars 2014 |
01 - Stronger
than evil (Pagan glory Part II) (03:39)
02 - 1789 (03:49)
03 - S.P.Q.R. (04:58)
04 - Wild and free (05:24)
05 - Snake in eden (05:29)
06 - Behind the cross (03:55)
07 - Unholy paradise (05:33)
08 - Medieval witchcraft (04:06)
09 - Phantomride (03:26)
10 - Erik the red (06:53 |
Paroles : Indisponibles. Ajoutez des paroles
ICI |
Musiciens
: Jens Börner (Guitare & Chant), Damien Capolongo (Guitare), Dryss Boulmédaïs
(Basse), Félix Börner (Batterie) |
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