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LONEWOLF
"Army of the damned"
2012 (Napalm Records)
Discographie
The dark throne (Demo K7 1992)
The calling (Demo K7 1994)
Holy evil (SP 1996)
Legions of the unlight (1996)
March into the arena (2000)
March into the arena (Réédition 2001)
Unholy paradise (2003)
Hellenic warriors (SP 2004)
Made in hell (2008)
Curse of the seven seas (Best-Of 2008)
The dark crusade (2009)
Army of the damned (2012)
The fourth and final horseman (2013)
Cult of steel (2014)
The heathen dawn (2016)
Raised on metal (2017)
Division Hades (2020)
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Depuis la parution de leur précédent album "The dark crusade", 3 ans se sont
écoulés pour les loups isérois avant de mettre sur le marché ce "Army of the
damned".
Mais il faut savoir que plusieurs changements sont intervenus avec en premier
lieu le départ du guitariste Damien Capolongo, dont le poste a été récupéré par
un Alex Hilbert qui rajoute pour le coup 2 cordes à sa guitare afin de retrouver
un rôle qu’il a jadis occupé chez NIGHTMARE.
Le poste de bassiste, libéré par ce changement en interne, a été confié à Rikki
Mannhard (ex MYSTERY BLUE) qui intègre la meute.
Autre changement notable, le groupe est désormais en contrat avec le label
autrichien Napalm Records qui en connaît assurément un rayon niveau Heavy
Metal (Grave Digger, Hammerfall, Powerwolf...).
Un grondement de tonnerre, une petite mélodie puis un roulement de batterie
lance les hostilités de "Lonewolf", titre éponyme qui se doit donc d’être
à l’image du groupe et croyez moi il l’est.
A la fois puissant et mélodique avec des chœurs somptueux et des soli de
guitares excellents (mélodieux, harmonisés, …) sans oublier un refrain à
scander, tous les ingrédients sont réunis pour un titre iconique qui colle à la
cause du groupe : celle du Heavy Metal de tradition.
Et ce n’est pas la solide section rythmique du quatuor qui saurait me faire
mentir avec en particulier un Antoine Bussière en grande forme derrière ses fûts
(une constante tout au long de l’album) qui nous régale de son jeu flashy
(double grosse caisse, roulements et un jeu de cymbale très prégnant).
"Crawling to hell", le titre suivant, confirme d’ailleurs ce sentiment
tant le jeu de "Tonio", à la fois subtil et puissant fait des merveilles sur ce
morceau mid tempo très Heavy avec des chœurs guerriers du plus bel effet,
contrebalancés par de belles mélodies de guitares.
Soyons honnêtes, dès les 2 premiers titres, il est aisé de comprendre que
LONEWOLF ne va pas réinventer la roue. Les isérois sont à la limite du cliché,
mais au final c’est bien ce que l’on attend d'eux et le job est très bien fait.
Ainsi le titletrack "Army of the damned" avec son intro grandiloquente,
ses chœurs virils et ses harmonies de guitares s’avère un must de l’album et
comble aisément notre attente, tout comme le bien nommé et entêtant "Hellbent
for Metal", un titre plus rapide qui vous donne une irrépressible envie de
headbanguer.
Alors bien sûr le groupe ne met pas dans le mille à chaque fois et certains
morceaux tels que "Soulreapers" (malgré de magnifiques soli), "The
last defenders" ou "One second in eternity", malgré d’évidentes
qualités, s’avèrent un peu moins convaincants en comparaison avec les titres
cités précédemment.
Mais c’est là faire la fine bouche, car LONEWOLF nous offre aussi d’autres
belles réussites aux évidentes influences germaniques comme ce "Cold"
enlevé et mélodique avec des soli excellents où l'on retrouve l’influence
Running Wild si chère à Jens.
Il convient aussi de citer un "Tally Ho" au tempo élevé, avec beaucoup de
mélodies rapides en guitares jumelles, qui rappelle le Helloween originel.
Un sentiment renforcé par les magnifiques soli (probablement les plus beaux de
l’album) signés d’Alex et... d’Antoine (troquant pour le coup ses baguettes pour
un médiator) qui s’échangent une joute épique pour notre plus grand bonheur.
Si le Heavy Metal à la teuton est clairement le fil directeur de la meute, il
n’en reste pas moins que, à l’instar des autres albums du quatuor, nos 4 garçons
sont capables de légèrement nous surprendre au détour d’un ou deux morceaux plus
"orignaux" (notez bien les guillemets quand même).
Ainsi le bien nommé "Celtic heart", aux influences évidemment celtiques,
s’appuie sur de jolis contrastes entre saturations et guitares en son clair du
plus bel effet.
Le refrain est excellent et la voix de Jens fait des merveilles sur cette
composition plus longue, aux harmonies de guitares réussies, qui rappelle
clairement le Iron Maiden de la période Blaze Bailey.
Un Blaze Bailey qui fait d’ailleurs l’honneur au groupe de participer à son
album en coécrivant et en chantant en duo avec Jens "The one you never see",
un mid tempo à la fois Heavy et mélodique, nanti d’un très bon refrain et d’un
joli solo aérien en twin guitares.
Ainsi, avec ce 5ème opus, LONEWOLF perpétue très clairement la tradition d’un
Heavy Metal qui prend sa source chez nos voisins allemands. Et si vous aimez
Running Wild, Grave Digger voire le Helloween des débuts, vous serez en terrain
connu et vous apprécierez clairement cet album au son et à la production de
grande qualité.
Ajoutez à ces influences celle du Iron Maiden de l’ère Blaze Bailey, lequel fait
un featuring remarqué sur l’album, et vous aurez une idée de ce qui vous attend
sur ce disque qui ne décevra pas les fidèles fans de LONEWOLF, qui trouveront
ici leur dose de Heavy Metal de tradition. |
Chronique par
Lolo36
Mars 2023 |
01 - Lonewolf
(4:36)
02 - Crawling to hell (4:56)
03 - Army of the damned (4:23)
04 - Hellbent for Metal (3:09)
05 - Soulreapers (3:07)
06 - Celtic heart (5:59)
07 - The last defenders (4:12)
08 - Cold (5:49)
09 - The one you never see (4:58)
10 - Tally Ho (5:50)
11 - One second in eternity (3:40) |
Paroles : Indisponibles. Ajoutez des paroles
ICI |
Musiciens
: Jens Börner (Chant/Guitare), Alexandre Hilbert (Guitare/Synthé), Rikki
Mannhard (Basse), Antoine Bussière (Batterie) |
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