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LONEWOLF
"Hellenic warriors"
2004
(Eat Metal Records)


Discographie

The dark throne (Demo K7 1992)
The calling (Demo K7 1994)
Holy evil (SP 1996)
Legions of the unlight (1996)
March into the arena (2000)
March into the arena (Réédition 2001)
Unholy paradise (2003)
Hellenic warriors (SP 2004)
Made in hell (2008)
Curse of the seven seas (Best-Of 2008)
The dark crusade (2009)
Army of the damned (2012)
The fourth and final horseman (2013)
Cult of steel (2014)
The heathen dawn (2016)
Raised on metal (2017)
Division Hades (2020)


Le 26 janvier 2003 est une date importante dans la carrière de LONEWOLF.

C’est en effet ce jour là que le groupe se produisit à Athènes en tête d’affiche du
Heavy Metal Holocaust en compagnie de 3 groupes locaux.

Organisé par le fan club
Heavy Metal Maniac, ce mini festival fit des isérois le premier groupe de heavy metal français à se produire en terre hellène.

A partir de là, la ferveur des fans grecs à l’égard de nos frenchies ne faiblira jamais, et c’est pour les remercier et rendre hommage à cette fidélité indéfectible que le groupe leur dédie en 2004 ce second 45 tours limité à 500 copies.

C’est le bien nommé "Hellenic warriors" qui fait office de face A et démarre pied au plancher sur une intro qui n’est pas sans rappeler le puissant "Back to back" des danois de Pretty Maids.

Mais bien vite l’organe vocal si caractéristique de Jens Borner ôte tout doute, il s’agit bien de nos loups grenoblois qui nous servent ici un titre au tempo assez rapide dans un style qui nous ramène à une de leur influence principale, à savoir Running Wild.

Ce morceau est une vraie réussite qui doit beaucoup à son refrain simple et fédérateur ("Hail Hellenic warrior") tant il est taillé pour la scène afin d’y être scandé à gorges déployées, le poing fièrement levé.

Il ne faudrait cependant pas occulter le remarquable boulot abattu par les musiciens et en particulier la section rythmique qui régale avec des roulements de batterie du plus bel effet et des parties de basse magnifiques à la manière d’un Markus Grosskopf (Helloween).

Il est désormais temps de retourner la rondelle afin d’écouter "Child of oblivion" à qui revient le redoutable honneur de succéder à cette petite tuerie métallique.

Ce titre démarre de manière très Heavy sur un tempo assez lent qui rappelle le "Holy diver" de maître Dio.

Dryss Boulmédaïss est à nouveau impérial et confirme avec ses parties de basse, qu’elles soient martelées (pour renforcer encore plus le côté Heavy) ou bien beaucoup plus élaborées, l’excellente impression laissée sur le premier morceau.

La voix de Jens, rocailleuse et caverneuse, apporte un côté sombre qui contribue à installer une atmosphère très pesante qui sied remarquablement à une composition toutefois beaucoup moins immédiate que son alter ego de la face A.

Au final, pour ce deuxième 45 tours de sa discographie, LONEWOLF propose deux morceaux d’excellente tenue mais aux caractéristiques bien distinctes.

"Hellenic warrior" possède ce côté immédiat qui forge les hymnes scéniques dont il mérite clairement le statut puisqu’il est devenu un incontournable des setlists du groupe depuis sa naissance.

"Child of oblivion" plus lourd et heavy, se révèle moins accessible mais n’en reste pas moins intéressant, en particulier pour son côté Heavy, quasi Doom, qui prouve que LONEWOLF possède plus d’une corde à son arc musical.

Nuls doutes que les fans grecs ont vraiment du se sentir honorés par un tel hommage de la part de nos "french warriors".

Chronique par Lolo36
Décembre 2014


01 - Hellenic warriors
02 - Child of oblivion

Paroles : Indisponibles. Ajoutez des paroles ICI


Musiciens : Jens Börner (Guitare & Chant), Damien Capolongo (Guitare), Dryss Boulmédaïs (Basse), Félix Börner (Batterie)



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