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CHRONIQUES |
Revoilà les prolifiques Grenoblois de NIGHTMARE
sur le devant de la scène avec la sortie en ce 18 Mai 2012, de leur... huitième
album ! (en occultant les live et le MCD).
Un changement de line-up à
été opéré ici, puisque JC Jess à la guitare est parti voguer vers d'autres
horizons... ou plutôt se consacrer à son propre groupe. Il est remplacé à la
six corde par Matt Asselberghs, connu pour avoir joué avec les autres Grenoblois
de FIRE WIZARD.
NIGHTMARE nous a
habitué par le passé, au fur et à mesure de ses sorties discographiques, à des
surprises ou des évolutions majeures dans son style musical, prenant souvent à
contre-pied les fans acquis.
Avec ce "The burden of God", il en
est de même ! Comme par le passé avec "Cosmovision", nous retrouvons ici
à nouveau quelques injections symphoniques sur quelques morceaux, même si elles
sont moins présentes que sur le susnommé.
Les compositions sont également bien plus
mélodiques que sur le précédent opus. Nous retrouvons avec joie des mélodies
aisément mémorisables, qui se faisaient de plus en plus rares sur les derniers
albums.
Ainsi des titres tels que "Sunrise
in hell", "The burden of God", "Crimson empire", "Shattered hearts", "The
doomsday prediction", "Final outcome"... possèdent vraiment le refrain qui fait la
différence. On renoue ici avec les mélodie accrocheuses.
On peut également deviner un petit côté WASP
sur l'intro de "Shattered hearts", ce qui est plutôt surprenant de la part de NIGHTMARE... même si le reste du titre est différent et plus dans leur esprit.
"The doomsday prediction" permet de retrouver Stéphane Buriez (LOUDBLAST)
en guest, venu pousser ses vocalises death démoniaques. Ce morceau possède
également un refrain
excellent.
Le titre "The
dominion gate (Part III)" termine la trilogie commencée sur l'album "The
dominion gate" datant de 2005. Magali Luyten (Epysode, Beautiful Sin, Virus IV...) apparait également en guest
sur cette composition. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce
"mariage" vocal est une belle réussite. Le grain de la belle est un plaisir
d'écoute. Un morceau affublé d'un break très musique de film, avec par ailleurs
des chants à la ERA.
D'autres morceaux sont plus quelconques ou moins
marquants, tels "Children of the nation", "The preacher" qui ne me
laissent pas un souvenir impérissable, sans doute à cause de l'absence d'éléments
vraiment marquants, prenants ou assimilables.
La voix de Jo Amore est toujours
reconnaissable entre toutes, dans un timbre très Ronnie James Dio ("The
preacher"..) on le savait, mais également par moments (et c'est nouveau),
très Lothar Anthoni de TRANCE ("The burden of God"). Son chant se bonifie avec le temps et s'affirme de plus en plus comme
une grande voix du métal en France.
Musicalement, nous retrouvons cette patte
particulière aux Grenoblois. Ces petits riffs agressifs, quelquefois syncopés et
qui font la particularité du groupe, tout comme les rythmiques... lui conférant un
léger petit côté thrash, même si
ce dernier est ici beaucoup moins affirmé que par le passé. L'aspect Heavy est maintenant
bien plus présent.
Les soli de guitares sont également plus
dans le ton d'un retour en arrière et semblent plus travaillés et en adéquation,
à l'image des solo de "The burden of God" ou "The dominion gate (Part III)".
La bande inclus également des aspects novateurs, avec de légers
côtés plus modernes, comme sur "The burden of God", "Final outcome"
ou le superbe "Afterlife".
Même si je n'en ferais pas mon disque de
chevet, "The burden of God" propose d'excellentes choses et revient
vers un Heavy Metal plus abordable en ce qui me concerne. |
Chronique par
Duby
Décembre 2012 |
01 - Gateways to the void (Intro) (2:25)
02 - Sunrise in hell (5:03)
03 - The burden of God (4:02)
04 - Crimson empire (5:04)
05 - Children of the nation (4:39)
06 - The preacher (5:42)
07 - Shattered hearts (5:45)
08 - The doomsday prediction (4:20)
09 - The dominion gate (Part III) (7:31)
10 - Final outcome (4:23)
11 - Afterlife (3:50) |
Paroles : Indisponibles. Ajoutez les paroles
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Musiciens
: Jo Amore (Chant), Yves Campion (Basse), Franck Milleliri (Guitares), Matt Asselberghs (Guitares), David Amore (Batterie) |
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